ROBERTO OTTAVIANO

Biography

Attivo sulla scena jazzistica internazionale da quasi quarant’anni, Ottaviano ha suonato ed inciso con alcuni tra i più importanti musicisti americani ed europei a cavallo tra diverse generazioni: D. Gillespie, C. Baker, A. Farmer, M. Waldron, R. Workman, A. Mangelsdorff, G. Gaslini, E. Rava, S. Swallow, F. Koglmann, P. Favre, K. Wheeler, K. Tippett, K. Berger, H. Bennink, A. Andersen, T. Gurtu,  H. Drake, e tantissimi altri. Oltre che dirigere proprie formazioni, tra cui Astrolabio con G. Trovesi, G. Ferris e M. Godard, il QuarkTet con A. Hawkins, M. Formanek e G. Hemingway, ed il Trio Griòts con G. Maier e Z. De Rossi, suona con la Minafric Orchestra e con Canto General di Pino Minafra. Si esibisce in Germania, Austria, Svizzera, Belgio, Francia, Danimarca, Norvegia, Inghilterra, Spagna, Portogallo, Yugoslavia, Albania, Romania, Russia, India, Giappone, Messico, Tailandia, Marocco, Algeria, Costa d’Avorio, Senegal, Cameroun, Stati Uniti, Canada, ed ha inciso per Red, Splasc(h), Soul Note, Dodicilune, Hat Art, Intakt, ECM, DIW ed Ogun. Come didatta ha fondato il corso Musica Jazz nel Conservatorio della sua città e di cui ne è coordinatore da quasi 30 anni. Ha condotto e conduce Workshops e Masterclass su varie tematiche in giro per il mondo. E’ stato vincitore di numerosi referendum indetti da riviste specializzate e quest’anno ha vinto il premio “Arrigo Polillo” di Musica Jazz per il miglior disco dell’anno con Sideralis per l’etichetta Dodicilune.
Di prossima pubblicazione il volume da lui curato per Stampa Alternativa, “Steve Lacy. Una diversa prospettiva”, nella collana Jazz People diretta da Gianfranco Salvatore.

 

“These tracks also make perfect sense in terms of the approach to composition and playing that the group embody.   Hawkins has, for many years, ploughed an intriguing furrow in which Art Tatum meets Cecil Taylor.  I can’t think of any contemporary piano player who can play really modern jazz with the feel of early bop players in the way the Hawkins has mastered.  The intricacy of his playing, particularly behind the other players, can be easy to miss, but he continually finds surprising edges and angles in his phrasing and rhythmic emphasis – and this becomes even more apparent during his solos.   As a whole the set is dominated by the charisma of Ottaviano’s saxophone playing – he has a restful energy that, particularly in the higher registers, brings a whole ‘world music’ into a single being (…) All in all, this is a superb recording.”

Chris Barber for Jazz Views

“This same freedom that never exceeds its parameters is displayed on the title tune. Stopped keys and scrubbing slides from the pianist plus the drummer’s rubs provide the perfect contrast to Ottaviano’s intense note puffing. Subsequent return to a rumbling pulse confirms the tune’s gentle motion and the collaborative skill of this ad-hoc quartet.”

Ken Waxman for The Whole Note

“Roberto Ottaviano est un rassembleur et un explorateur à la fois du Temps et de l’Espace. Le Temps, il l’avait franchi avec son Astrolabio. L’Espace, c’est le sujet de ce Sideralis. L’important est de rester la tête dans les étoiles et se laisser envahir par un sentiment très contemplatif, magnifiquement traduit par « Holy Gravity » et cette légèreté au saxophone baryton qui abolit toute pesanteur et se lie sans heurts au jeu si souple du contrebassiste Michael Formanek. Quant à l’aspect unificateur, ses orchestres en témoignent ; des artistes de tous pays et de toutes traditions, attirés par une gourmandise de l’improvisation liée à une extrême finesse. De Michel Godard et Gianluigi Trovesi à Glen Ferris, entre musique ancienne et Steve Lacy, Ottaviano aime parsemer ses œuvres d’affinités électives et de Third Stream. Rien d’étonnant pour cet élève de Ran Blake qui, avec ce nouveau QuarkTet, réunit une étourdissante brochette d’improvisateurs acclamés pour qui l’Atlantique est davantage une autoroute qu’une barrière naturelle.
Mais, quand bien même le QuarkTet est constitué d’impressionnants solistes, le propos n’est pas individuel. Il y a parfois des fulgurances, des émulsions soudaines (Hemingway et Formanek sur la volcanique « Planet Nichols » où l’alto d’Ottaviano est l’étincelle). Nulle couverture tirée à soi, pas de querelle d’ego. Comment pourrait-il en être autrement, puisque les quarks sont toujours liés entre eux ? Chaque musicien est une particule élémentaire, libre de ses mouvements et inscrit dans un dessein, un grand Tout lumineux sans lyrisme superfétatoire.« Berenice’s Code », où Ottaviano effleure une base rythmique dense et colorée, en est le meilleur exemple.
Il y a inévitablement une dimension mystique à Sideralis. Elle s’inspire de la matrice baroque à laquelle l’écriture du saxophoniste fait fréquemment référence, à commencer par « Vulpecula » qui ouvre l’album et dont le thème est minutieusement déconstruit par la batterie puis le piano. Mais si la musique ancienne est la graine, le terreau commun est fertilisé par John Coltrane, inarrêtable comète qui file à toute vitesse et zèbre à de nombreuses reprises le ciel étoilé du quartet. Comme les véritables astres éteints, elle continue de briller à nos yeux cinq décennies après sa mort. En dépit de son introduction rêche et chaotique, « Centaurus » est ainsi un havre de paix et de douceur où Hawkins et Formanek jettent une lumière crue et chaleureuse sur la puissance qui traverse ce disque. Elle s’inscrit avec enthousiasme dans la trajectoire révolutionnaire, dans tous les sens du terme, du Free Jazz. Ce dernier a déjà percuté par le passé moult galaxies ; il se propulse encore dans l’inconnu avec l’infime atmosphère de l’abstrait « Sideralis ». Une bénéfique pluie d’astéroïdes.”

Franpi barriaux for Citizen Jazz

 

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